20/12/2014 00:54

Piratage de Sony

Convaincu de la responsabilité de la Corée du Nord dans le piratage qui a visé le studio de cinéma Sony, le président américain Barack Obama a promis que les Etats-Unis "répondront" et ce, de "manière proportionnée".
 
C'est une mise en garde. Le président Barack Obama s'est engagé, ce vendredi, à ce que les Etats-Unis répliquent à la Corée du Nord qu'ils accusent d'être derrière une cyber-attaque géante contre le studio de cinéma Sony. Et qui a conduit à l'annulation de la sortie en salles de L'interview qui tue.
 
"Ils ont provoqué beaucoup de dégâts et nous répondrons. Nous répondrons de manière proportionnée et nous répondrons à un moment, à un endroit et d'une manière que nous choisirons", a prévenu le président américain.
Il a en revanche exclu qu'un autre pays ait agi avec Pyongyang. 
"Nous n'avons pas d'indication selon laquelle la Corée du Nord travaillait avec un autre pays", a-t-il dit.
 
Sony a fait "une erreur"
 
Il a aussi critiqué le studio Sony pour avoir fait "une erreur" en annulant la sortie du film L'interview qui tue, après les révélations choc sur le piratage informatique derrière lequel Washington voit la main de la Corée du Nord.
 
"Oui je pense qu'ils ont fait une erreur", a répondu Barack Obama à une question concernant le retrait de ce long-métrage satirique décidé par Sony, après que de nombreuses chaînes de cinéma ont refusé de le projeter.
 
"Nous ne pouvons pas avoir une société dans laquelle un dictateur quelque part peut commencer à imposer une censure ici aux Etats-Unis", a martelé le président américain.
 
Le FBI se montre catégorique
 
Le FBI a annoncé vendredi que la Corée du Nord était à l'origine du piratage informatique contre le studio de cinéma Sony, la plus grave cyber-attaque jamais menée contre les Etats-Unis selon lui, ce que Pyongyang a aussitôt démenti.
 
"Le FBI a suffisamment de preuves pour conclure que le gouvernement nord-coréen est responsable de ces actions", a-t-il déclaré, estimant qu'il s'agissait d'un "comportement inacceptable pour un Etat".
Le conseiller politique de la Corée du Nord à l'ONU à New York, Kim Song, a rapidement réagi pour nier toute implication de Pyongyang. "Notre pays n'a aucun lien avec ce hacker", a-t-il affirmé.
 
Écrit par Jé. M. avec AFP

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